25 mai La plage de Piscinas

 Nous allons déjeuner au bar Modigliani sur la Place Municipale avec les coupons que nous a remis Fabiolo. Nous avons droit à un café et un croissant qui étaient excellents mais pas assez soutenants pour le reste de la matinée.

Le b&b l'Aquilino

Les rues sont tranquilles en ce dimanche matin. Nous récupérons la voiture sur la rue Valverde, puis partons pour les plages de Piscinas à 52 km plus au nord. Ça prend quand même 1h20 pour s'y rendre tellement la route en montagne est sinueuse. On y rencontre des cyclistes courageux aux muscles d'acier. Incroyable!

Les plages et les dunes de Piscinas se laissent désirées, on doit rouler pendant 25 minutes sur une route de terre défoncée pour y arriver.  Plusieurs VR sont déjà arrivés, arrivant probablement du camping tout près. La plage est à perte de vue recouverte de sable fin. 

  

 

Vers les dunes

 

 

Hugues est le premier à se jeter à l'eau et à nager dans les vagues. Catherine se trempe les pieds mais trouvant les vagues trop fortes, elle va s'étendre au soleil. Serge va rejoindre Hugues mais revient rapidement. Pour ma part, mon effort de la journée fut de mettre mon maillot de bain.

 

Serge s'élance 

 

Et puis non, je n'y vais pas

On lézarde pendant une heure, Serge va errer sur la plage, puis on va dîner au petit restaurant tout près. Notre serveuse est très agréable et elle parle français ayant vécu pendant 10 ans à Marseille.
 

Nous partons pour Montevecchio en après-midi, toujours par la route de terre raboteuse. Cette ville ressemble à une ville fantôme, la majorité des maisons sont non habitées et en mauvais état. Dans les années 1960, Montevecchio était la mine la plus importante d'Italie, mais elle a fermé en 1991. Au plus fort de son activité 3000 habitants vivaient ici, de nos jours il y en a à peine 300.

 

Maisons abandonnées de Montevecchio

Nous voulions visiter le palais du fondateur de la mine, Giovanni Sanna, mais la visite a lieu à 18h seulement.
 

Le palais du directeur

Nous reprenons donc la route pour Villanovaforru, située 38 km plus loin, où nous terminons notre journée. C'est une petite ville et nous croyions pouvoir nous stationner facilement. Surprise! Il n'y a aucune place disponible le long des rues près de l'hôtel Funtana Noa, où nous avons réservé notre chambre. À voir les décorations sur les autos, nous comprenons qu'il y a un mariage à notre hôtel. Après quelques tours de rues nous finissons par trouver une place sécuritaire et nous nous rendons à la réception. Le personnel est très occupé et les salles pleines d'invités vêtus avec élégance. On se refugie dans notre chambre. En attendant l'heure du souper, Serge testent nos connaissances avec des quizs qu'il trouve sur internet.

 

C'est l'heure du dodo, nous retournons à notre chambre qui me rappelle le dortoir du couvent de mon enfance.