19 mai Cagliari jour 1

Escaliers, sable et billets d'autobus 

La Locanda dei Buoni e Cattivi, où nous logeons pour trois jours, est une superbe vieille maison qui est gérée par une association laïque qui veille à la reinsertion de jeunes en difficulté, en leur offrant une formation professionnelle. Le personnel est très sympatique et la dame à la réception est française. Il y a un restaurant sur place avec des prix abordables.

Après déjeuner nous partons à pied  pour le centre-ville. Et voilà que Serge aperçoit son premier magasin Bata. La jeune fille a eu droit à un cours "cent un" sur le fondateur et son fils ainsi que sur le travail de Serge chez Bata au Canada.
 

Nous arrivons ensuite à la Porte des deux Lions, qui est une vieille porte d'accès pour atteindre le château. Il faut de bonnes jambes pour s'y rendre car il faut monter des escaliers de 142 marches, je les ai toutes comptées.
 

A la Porte des 2 Lions

En tant que bons chrétiens non pratiquants, nous allons visiter le Duomo Santa Maria. À l'origine aux 11e et 12e siècles, c'était une église pisane construite par les pisans  (habitants de Pise), puis elle devint cathédrale quelques siècles plus tard. C'est surtout l'intérieur et sa crypte avec leur decor de marbre de style baroque qui nous ont séduits.

La cathédrale Sainte Marie

Descente dans la crypte

Nous repartons par les rues, bien guidés par Catherine, pour aller dîner dans un petit restaurant-terrasse qui sert de délicieuses bruschettas à la planche.
 

Arbre Jacaranda

 

À  bord d'un autobus. nous nous rendons à la Plage du Poète sur le bord de la Méditerranée, à l'est de la ville. Comme tous les bons citoyens, nous achetons nos billets à une tabagie (1,30 euros chacun), que nous compostons à la machine dans l'autobus.
 

Catherine, Hugues et Serge vont se baigner mais reviennent très vite à cause des fortes vagues causées par le vent violent. Nous cherchons un endroit pour s'étendre au soleil, mais vite nous sommes couverts de sable emporté par le vent.
 

 

Je suis la gardienne des sacs

On en a assez et nous allons marcher jusqu'à la marina. Hugues en profite pour s'acheter un nouveau chapeau car il a oublié le sien dans l'autobus.
 

Les bateaux les plus anciens de la marina

Nous nous mettons en ligne pour reprendre le bus et il y a foule. Enfin il arrive et il est bondé de monde. C'est en poussant très fort les passagers à l’intérieur que nous arrivons à embarquer. Impossible d'atteindre la machine pour composter nos billets.
 

Rendus à la gare, les gens commencent à descendre par l'avant, plusieurs passagers se dépêchent à composter, nous réussissons à composter les nôtres, mais au tour de Serge, la machine refuse le compostage, elle a été bloquée par le contrôleur qui est monté à bord et qui vérifie les billets des passagers. Serge ne passe pas le test et le contrôleur lui dit qu'il doit payer une amende de 53 euros. Serge et Hugues ont bien protesté mais ce fut peine perdue. En véritables amis Catherine et Hugues nous ont dit qu'ils partageraient avec nous le coût de l'amende.
 
De retour à la Locanda, nous prenons une douche absolument nécessaire pour se débarrasser sur sable, puis Serge et Hugues partent à la recherche d'un magasin de boissons pour acheter ce qu'il faut pour se faire des spritzs, que nous dégustons sur notre terrasse.