22 mai Île Sant'Antioco

 Encore des tombes

En quittant Teulada, sur les conseils de Guildo le propriétaire de l'hôtel Jasmine où nous avons logé, nous prenons la direction sud et longeons le bord de mer par la route qui serpente des falaises à la mer, de Porto Budello jusqu'à Tuerredda.
 

Notre Seat Arona

Il y a bien des plages mais nous ne trouvons pas le chemin pour s'y rendre. Nous rebroussons chemin et nous nous arrêtons à la marina de Porto Budello, puis allons à pied jusqu'à la tour de Budello. Elle fut construite en 1601 par Pietro Porta qui était propriétaire d'installations pour la pêche au thon. Elle fut ensuite utilisée pour le système de défense de l'île. La tour n'a plus aucune utilité depuis 1867, autre qu'un beau souvenir du passé.
 

Sur le sentier pour la tour de Budello

 

Notre prochaine étape: l'île de Sant'Antioco. Nous nous stationnons sur le bord de la mer et allons dîner sur une terrasse avant de monter à pied dans la ville.
 

La Basilique de Saint Antioco le martyr est fermée car c'est l'heure de la sieste. Nous poursuivons notre route jusqu'au site archéologique où se trouve le Tophet, sanctuaire phénicien où l'on pratiquait des sacrifices humains en l'honneur de la déesse Tanit, souvent des enfants. Il y a une polémique concernant cette pratique mais on laisse les sages débattre de la question. Nous pouvons descendre dans un lieu de sépultures de la nécropole romaine qui comportent plusieurs chambres ce qui laisse croire que tous les défunts d'une même famille y ont reposé.
 

Dans la tombe

 

 

L'endroit où on déposait les corps

Nous revenons à la Basilique, maintenant ouverte, qui n'est pas très grande, mais Saint-Antioco y trône et son histoire est intéressante. Il est né à la fin du 1er siècle en Mauritanie. Il a été torturé par les romains qui n'appréciaient pas sa ferveur chrétienne et condamné aux travaux forcés dans les mines en Sardaigne. Il est le saint patron des Sardes.

La Basilique Sant'Antioco

 

Saint Antioco

Serge et Hugues repartent chercher l'auto et je les attends près de l'église, en compagnie de Catherine, car je n'ai pas beaucoup d'énergie. Mon nez est comme les chutes Niagara, il coule sans cesse.
Nous reprenons la route SS195 pour nous rendre à Calasetta où nous logeons ce soir. Il paraît qu'on est pas loin de la plage, mais il y a une belle piscine à l'hôtel Luci del Faro et mes 3 compères choisissent d'y aller.  Moi je vais faire une sieste dans notre jolie chambre avec balcon.
 

Hugues repart courir 11 km, puis retourne à la piscine. À 19h30 nos estomacs nous disent qu'il est temps d'aller souper. 

L'hôtel Luci del Faro

Nous dégustons des spécialités sardes, comme ravioli, gnocchi, poivrons rouges farcis et plat de porc pour Hughes, le tout arrosé de vin rosé. Naturellement on n'a pas pu résister aux desserts. Surtout, il ne faut pas nourir le chat, le personnel prend bien soin de lui.