vendredi 30 mai 2025

30 mai Sassari

Nous quittons Alghero  à 10h30. sous un soleil de plomb, il fait déjà 25c. Nous sommes en Sardaigne depuis deux semaines et toujours pas une goutte de pluie.

C'est difficile de sortir d'Alghero ce matin. Une fête se prépare, il y a beaucoup de rues fermées, beaucoup de voitures et de piétons. Quatre paires d'yeux ne sont pas de trop pour tout surveiller.

Nous allons visiter le Duomo et ses trésors où on trouve un peu de fraîcheur.   Nous rencontrons un couple de Riga en Lettonie avec qui nous échangeons nos souvenirs de cette ville que nous avons visitée et bien aimée l'année dernière.
 
Le Duomo de Sassari
 

 
Les trésors du diocèse 

Je vois une porte entrouverte dans un étroit couleur et je découvre une toilette. Je suis surprise d'y voir une brosse à dents et du dentifrice. En sortant, je me fais engueuler en italien par le concierge parce que j'ai utilisé la toilette réservée au personnel. Je n'avais pas lu l'affiche uniquement en italien.

Il fait de plus en plus chaud, 31c en après-midi, nous allons nous rafraîchir dans les jardins publiques. Nous ne sommes pas les seuls, les pigeons y ont élu domicile.
  
Le bain des pigeons

 
Le Roi Victor Emmanuel 11 qui a unifié l'Italie au 19e siècle 

Nous trouvons un petit restaurant dans une rue transversale avec quelques tables à l'extérieur. Serge prend comme d'habitude une salade caprese (tomates et bufala) et moi une minestrone, enfin des légumes. Hugues n'a pas aimé ses pâtes carbonara et il s'y connaît.
 

Nous nous rendons à l'appartement qu"Hugues a réservé, mais Salvatore, le propriétaire, est absent. Hugues le rejoint au téléphone, il nous donne le code d'entrée et nous dit qu'il viendra nous rejoindre dans une heure. On a bien des choses à lui dire. Bien que nous ayons réservé pour quatre personnes, il n'y a que deux chaises et des serviettes pour deux personnes. Salvatore s'excuse, la femme de ménage a oublié et il a dû revenir de Stintono (46 km) pour nous apporter ce qu'il manquait.
 
La chambre de Catherine et Hugues
  
Et pour nous, le divan-lit trop mou

Hugues et moi allons au supermarché pour acheter des provisions pour le souper. Pendant ce temps  Catherine se repose et Serge soigne son rhume, et oui, je l'ai contaminé. 

jeudi 29 mai 2025

29 mai La grotte de Neptune

 Wow! Wow! Wow!

Lever tôt ce matin car nous partons pour la visite de la  Grotte de Neptune/Grotte di Nettuno où nous avons réservé notre entrée pour 10h. Elle se trouve à 30 minutes d'Alghero et il faut descendre 654 marches pour atteindre la Grotte. Catherine et moi avions pensé y aller en bateau mais c'était une excursion de 2h avec arrêt aux grottes de 30 minutes.

Nous prenons notre courage à deux mains ou à deux pieds et commençons la descente de 120 mètres par le sentier qui serpente le long de la paroi du Cap Caccia. Pour moi la descente n'est pas facile à cause de mon manque d'équilibre, mais les marches sont larges et il y a des murets de chaque côté pour m'appuyer.
 
La descente vers la Grotte de Neptune

  

Nous arrivons à l'entrée des grottes au bout de 25 minutes de descente et beaucoup d'arrêts photos. Il y a une petite famille près de nous avec 2 petits garçons de 2 et 5 ans qui me font penser à Joël et Thierry de par leur tempérament. La maman doit courir après le plus jeune pour le rattraper.

Et là, l'émerveillement commence. L'intérieur est formé d'une suite de colonnes de stalactites et de stalagmites et d'un lac aux reflets semblables à du marbre. On ne cesse de répéter des WOW!
 

 

 

Nous débutons ensuite la remontée qui se fait plus lentement en faisant beaucoup d'arrêts pour reprendre mon souffle. Je m'accroche au bras de Serge qui ajuste son rythme au mien.
 

 
On a réussi!

Nous sommes bien fiers d'avoir réussi cet exploit qui a fait dire à Catherine que c'était moins difficile qu'elle pensait et à Hugues que la prochaine fois il faudra monter 1,000 marches. Cette fois-là, je ne te suivrai pas, mon ami.

En route pour Alghero, nous nous arrêtons au musée Antoine de Saint-Exupéry à Porto Conto. Il a résidé dans la tour que l'on visite vers la fin de sa vie. Nous connaissons tous son livre "Le petit prince", mais il en a écrit plusieurs autres que j'essaierai de me procurer. Il a eu une vie très intéressante mais courte de 1900 à 1944. Il devint pilote lors de son service militaire en 1921. Il travaille ensuite pour la compagnie aéropostale transportant le courrier de Toulouse jusqu'au Sénégal, puis se rend en Amérique du Sud. Durant la guerre, en 1943 il rejoint une unité de reconnaissance photographique en Afrique du Nord. Il disparaît en mer avec son avion lors d'une mission le 31 juillet 1944. L'épave de son avion a été découvert en 2000 au large de Marseille. Il est probable que son avion ait été abattu par un chasseur allemand.
 
La tour où Saint-Exupéry a vécu à la fin de sa vie

 
Le petit Prince
 
Antoine de Saint-Exupéry,  l'aviateur

Nous terminons l'après-midi sur une plage à Alghero où nous nous installons après avoir dîner au bar tout près.  Pendant que mes trois compères vont se baigner, je me prélasse sur une chaise longue sous un parasol, bercée par le bruit des vagues. Deux chaises longues et un parasol valaient bien les 12 euros payés.
 
C'est comme ça que j'aime aller à la plage

Ce soir encore, nous soupons dans notre studio, c'est tellement agréable. Vers 20h nous allons faire nos adieux au soleil qui se couche sur Alghero.
 
Thierry, tu aurais aimé sa musique
 
 
Coucher de soleil à Alghero

Et pour terminer notre séjour à Alghero, quoi de mieux que des spritz attablés devant la marina.
 

mercredi 28 mai 2025

28 mai Alghero

 A l'eau les poissons

Ce matin Sebastiano nous accueille à la terrasse sur le toit de la maison pour le déjeuner. C'est vraiment très joli et c'est le déjeuner le plus complet que nous avons eu à date. À notre table se joint également un couple belge de Bruxelles, alors la conversation se fait en francais. Nous faisons nos adieux à Sebastiano et à sa petite famille et nous remontons au château pour récupérer la voiture. Hugues a eu la gentillesse de porter ma valise.
 

Du haut de la terrase
 
Notre déjeuner 

Nous empruntons la route SP49, qui longe la mer Méditerranée sur les hauteurs, jusqu'à Alghero à une heure vers le nord. Il semble qu'il n'y ait que nous qui respections les limites de vitesse, on se fait dépasser souvent, puis nous avons la route à nous seuls.
 

Sur la route pour Alghero
 
Une toilette publique, décrétée par Hugues

Quelques kilomètres avant Alghero, nous nous arrêtons à la plage de Poglina. Apres avoir étendu nos serviettes, Serge, Hugues et Catherine s'élancent dans la mer comme de vrais poissons. Mon défi de la journée est d'aller à l'eau jusqu'aux chevilles. Je trouve l'eau froide mais je trouve le courage de m'aventurer jusqu'aux genoux. L'espiègle Hugues en profite pour m'arroser. Un chance qu'il a porté ma valise ce matin car je lui préparerais une vengeance.
  
En allant à la plage de Poglina
  
Arrête de m'arroser, Hugues

Nous allons manger des salades au bar de la plage puis prenons la route pour Alghero. Nous stationnons l'auto sur une place payante, puis nous partons avec nos valises rejoindre Emanuele au b&b Aigua sur une rue piétonne de la vieille-ville. Ça a bien pris une demi-heure à Emanuele pour nous expliquer le système de clés, l'organisation du déjeuner dans nos chambres et les attractions en ville.

Nous retournons récupérer l'auto et allons la stationner sur le port où le stationnement est gratuit.

Alghero est une ville fortifiée qui ressemble à St-Malo en France. On va se promener le long des remparts, puis nous partons à la recherche d'une épicerie COOP pour acheter de la nourriture pour notre souper ce soir, que nous prendrons dans un de nos studios.
 
Vers les remparts
 
Devant le trébuchet, mais quel âge ont ces gars?
 

Un peu tannés de manger de la pizza, des pâtes et de la salade de thon, ce soir on soupe à la bonne franquette: sandwichs grillées avec tomates, fromage et mayo, yogourt et tarte aux abricots avec un vin rosé. Le tout nous a coûté 22 euros. Hier soir au restaurant ça avait coûté 100 euros pour les quatre. En argent canadien, c'est environ $160.

Ce soir on soupe dans notre studio

 La soirée est encore jeune, nous retournons marcher dans le quartier. Les restaurants et terrasses sont illuminés et pleins, il y a beaucoup de vie.

Catherine et Hugues

 

 Puis nous allons nous coucher car demain matin nous attend une belle et éprouvante excursion à la grotte de Neptune, 640 marches à descendre puis à remonter.

27 mai Tharros, Bosa

 Des ruines et un château

Andrea nous a préparé un bon petit déjeuner au b&b Eleonora et il nous parle de ses voyages en France où il a pu perfectionner son français. D'autres français se joignent à nous et nous échangeons des souvenirs de voyage.
 

Andrea, notre gentil hôte 
 
Le b&b Eleonora

Avant de poursuivre notre route, nous allons nous promener dans la ville qui est très jolie. Nous saluons au passage la duchesse Eleonora à l'air digne sur son piedestal. Andrea nous a raconté qu'elle est le symbole d'indépendance et de liberté pour le peuple sarde, fait exceptionel pour un femme qui a vécu au 14e siècle.
 

La duchesse Eleonora

Nous allons visiter l'église Jubilaire qui est ouverte ce matin. Elle est d'une beauté exceptionnelle, avec beaucoup de raffinement.
 
L'église d'Oristano

Nous partons ensuite pour le site archéologique de Tharros. Nous faisons un  voyage dans le temps, à la découverte de 2000 ans d'histoire sarde, de la période nuragique à la moitié du 11e siècle, quand la cité fut abandonnée pour échapper aux attaques des Sarrasins.

Nous aurions aimé en apprendre davantage sur les ruines que nous voyons, mais il n'y a pas de panneaux explicatifs, ils sont en préparation.


Serge et Hugues sont montés
jusqu'à la tour


Nous partons ensuite pour le village médiéval Santu Lussurgliu, par des petites routes de campagne qui montent au-dessus de la vallée. Le village est situé dans le cratère d'un ancien volcan et c'est un enchevêtrement de petites rues étroites et de ruelles en pavés.  Nous allons manger des sandwichs dans le seul restaurant ouvert du village. Des panneaux sur les murs rappellent les courses de chevaux qui ont lieu dans le village en mai.
 
Les courses de chevaux
dans la ville
 
Une rue de Santu Lussurgliu


Sur la route pour Bosa

Notre dernière destination de la journée est la ville de Bosa située sur le bord du fleuve Temo. Nous montons en voiture jusqu'au château où nous pouvons nous stationner gratuitement sur le bord de la rue. C'est par une série d'escaliers de pierre que nous descendons jusqu'à notre maison d'hôte Blu Bosa. L'effort en valait la chandelle, la chambre et le petit salon adjacent sont confortables et de bon goût.
 


 

Nous repartons peu de temps après, par les mêmes escaliers, pas facile en montant, pour aller visiter le château, en fait ce qu'il en reste, les remparts, les 4 tours et la petite chapelle à l'intérieur des murs. Serge et Hugues montent au haut de toutes les tours et je reste en bas pour les photographier.

En montant vers les remparts
 


 
Serge et Hugues au haut de la tour

C'est maintenant l'heure du repos et de la douche avant de redescendre sur le bord du fleuve pour trouver un restaurant pour le souper. 

La maison Blu Bosa

La descente sur le bord de l'eau 

Nous choisissons la Trattoria le 2 Piazze où l'endroit et le menu plaisent à tous, puis un vino rosé local qui fait dire à Hugues qu'il a du slip
 

Nous allons marcher sur le bord de l'eau avant de remonter à Blu Bosa. La vue sur le fleuve est spectaculaire le soir.